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VOLAILLES L'avenir de Douxsera tranché le 18 mai

Pour Denis Lambert, PDG de LDC (à gauche) et Gilles Huttepain, directeur de LDC Amont, rien n'est encore fait même s'ils semblaient optimistes fin mars.Y. BOLOH

Le tribunal de commerce de Rennes a reçu de nouvelles offres qui dessinent l'avenir de Doux en patchwork.

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Mise en redressement judiciaire le 3 avril, la société Doux, filiale de Terrena, attire plus de propositions qu'attendues. Outre les offres connues depuis le 28 mars de l'ukrainien MHP et du sarthois LDC (qui propose de reprendre un peu plusde salariés que dans sa première offre), le tribunal de Rennes qui doit trancher le 18 mai,a en effet enregistré une offre inattendue pourla partie vendéenne.Le britanniqueChesterfield Poultry veut y développer un projet halal en reprenant l'abattoir de Chantonnay, les fermes de sélection et l'usine d'aliments, soit 245 salariés. L'allemand Saria est intéressé par l'unité de valorisation de production de coproduits de Châteaulin (17 salariés). Autre surprise, Floch Investissement se place en concurrent de la société des volailles de Plouray, pour l'usine de Plouray (69 salariés repris contre 68, sur les 92 postes actuels). Enfin, les coops Triskalia et Terrena veulent créer, en partenariat avec la région Bretagne, LDC et Al Munajen, une structure pour gérer l'amont breton de Doux : contrats des éleveurs, couvoir de La Harmoye, fermes de reproducteurs et usine d'aliments de Bannalec.

Yanne Boloh

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